Lutte contre les inondations à Quimper : l’histoire sans fin

Avant 2014 et sa nomination à la présidence du Sivalodet, Georges-Philippe Fontaine était un adversaire farouche du plan anti-crues et de ses ouvrages écréteurs. Une fois élu, reconnaissant son erreur sur le sujet, il a lancé son propre plan et soutenu le choix d’un scénario qui comportait à nouveau quatre retenues sur l’Odet et le Steir pour ralentir les crues. A l’époque, leur construction devait débuter en 2019.

Aujourd’hui, il annonce que celles du Steir ne se feront pas car elles mettraient en péril la sécurisation des infrastructures ferroviaires. Il ajoute même que finalement les retenues du Steir n’avaient pas vraiment d’utilité contre les inondations.

Or depuis 2014 le président du Sivalodet a présenté aux membres de celui-ci des études hydrauliques pour le choix du scénario de protection, puis l’étude de faisabilité du projet de protection qui comportait elle-aussi des études topographiques, bathymétriques et des modélisations hydrauliques.

Comment se fait-il qu’à aucun moment ce risque pour les infrastructures ferroviaires n’ait été décelé et que l’inadaptation des ouvrages sur le Steir ne soit pas apparue ?

Comment peut-on accepter cette gabegie financière d’études en partie inutiles ?

Les travaux sur l’Odet annoncés initialement pour 2019 le sont maintenant pour 2024.

Quand les quimpérois seront-ils réellement protégés d’inondations massives dont le risque s’accroît en raison du changement climatique, contre lequel par ailleurs cette équipe municipale se mobilise fort peu ?

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