La nouvelle organisation du transport sur la communauté de Quimper a surpris plus d’un usager, confronté à de fortes perturbations dans sa vie quotidienne. En plus de l’annonce trompeuse d’une amélioration des fréquences sur les lignes 1 et 5 (12 mn alors qu’elle était de 10 mn avant aux heures de pointe), plusieurs quartiers sont délaissés et leurs habitants livrés à eux-mêmes dans la recherche de solutions alors qu’ils disposaient auparavant d’une desserte satisfaisante : Bourdonnel, route de Pont L’Abbé, quartier du Merdy, Pluguffan …
La situation est d’autant plus injuste qu’il s’agit de public captif : nombre de ces usagers n’ont pas d’autres moyens de transport. Les réactions sur les réseaux sociaux mettent en cause la QUB. Or celle-ci ne fait qu’appliquer la politique et les directives de Quimper Communauté. On reste d’autant plus surpris de voir les usagers mis devant le fait accompli que son président, Ludovic Jolivet, maire de Quimper, a centré sa communication sur la concertation et la démocratie participative. Quand ces mêmes usagers ont-ils été informés, consultés ? Le sujet a-t-il été soumis aux conseils de quartier ? M. Jolivet se targue d’une politique de transport « à la demande ». Consiste-t-elle à déshabiller Pierre pour habiller Paul ?
« Nous avons fait le choix de ne pas imposer le bus » dit-il. Le choix qui a été imposé aux Quimpérois c’est l’ouverture du centre-ville piétonnier aux voitures et au stationnement anarchique, et la restriction du transport public pour une partie de la population. Il manque toujours un plan d’ensemble des mobilités pour Quimper communauté et une vision à long terme.