La confusion à l’œuvre : réaction au bilan de la première année de mandat de Ludovic Jolivet parue dans Ouest-France des 4-5 avril 2015

On n’élit pas seulement un maire, on élit une équipe. Il n’en est jamais question dans les propos de Ludovic Jolivet. C’est symptomatique d’une gouvernance autocratique.
Le maire confond d’ailleurs « démocratique « et « populaire ». Ce n’est pas parce qu’on tape dans le dos des citoyens qu’on les respecte et qu’on tient compte de leur avis. Nabilla aussi est populaire après tout.
Il confond de la même manière parti légal et parti républicain dans ses affirmations sur le FN ; le fait de pouvoir se présenter aux élections n’a jamais été une preuve de républicanisme : des partis royalistes se sont déjà présentés aux élections.
Cette confusion est malheureusement à l’œuvre aussi dans la direction de la ville, de la communauté et de la Cornouaille depuis un an. Le projet Ialis de l’ancienne municipalité est brocardé en conseil municipal (le Dysneyland de la crêpe) mais réaffirmé comme projet phare de la « Green valley » en conseil communautaire. La rénovation de Penvillers est décriée puis inaugurée en grande pompe. On annonce au lendemain des élections comme urgente et essentielle la mise en place d’une mission sur l’évolution et l’adaptation des politiques publiques… qui n’est toujours pas opérationnelle un an après. Et la communauté d’agglomération de Quimper est la seule à n’avoir toujours pas signé de contrat de territoire. On sacrifie les associations, en particulier culturelles, puisque les emplois qu’elles génèrent ne sont pas, pour le maire, des emplois productifs, mais on organise un débat sur le thème de la culture « appréhendée par les pouvoirs locaux comme un vecteur de création de richesse et un facteur d’attractivité économique et territoriale ».
Finalement la plus grave des confusions est celle que fait Ludovic Jolivet entre communication et politique publique.

http://www.ouest-france.fr/ludovic-jolivet-droite-toute-mais-jusqua-quand-3311861

http://www.ouest-france.fr/ludovic-jolivet-degrade-limage-de-quimper-3322564

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